Notre projet éditorial vise à utiliser l'intelligence artificielle (IA) pour mieux traiter les faits et l'information.
Mieux traiter les faits avec l'IA
Nos bots nous permettent de traiter avec une grande objectivité des informations factuelles (par exemple, les déclarations ou programmes politiques) que nous pouvons par ailleurs confronter à des corpus de données qualifiées (les votes, les budgets, les lois, etc.).
Mieux traiter l'info avec l'IA
Les gains de productivité apportés par l'IA nous permettent de libérer des ressources pour un traitement plus créatif des sujets (recherche d'angles, accroches pour différents publics…). Nous pouvons également nous lancer dans des projets ambitieux à partir du traitement de données, que seule la puissance de l'IA peut nous permettre de traiter.
Traiter l'information et les faits, ne pas piller le travail des autres
Notre principe est de couvrir les faits originaux, bruts ou publics.
Nous ne retraitons pas l'information produite par les autres médias dont nous respectons le travail.
Nous reprenons juste par exemple les déclarations issues d'interviews qui entrent dans le débat public, en citant les sources et le contexte.
Notre approche technologique RAG
Le RAG, ou Retrieval Augmented Generation, est une technique qui combine la génération de texte avec des informations provenant de sources de données qualifiées.
Cette approche permet de nous assurer de la qualité des réponses des systèmes d'intelligence artificielle générative en les faisant travailler sur un contexte et différentes sources que nous maitrisons, sans avoir besoin de re-entraîner le modèle initial.
Nos contenus ne sont donc pas générés automatiquement sur la base d’une IA générale et générative dont on ne connaît pas les sources, comme c’est par exemple le cas pour la version grand public ChatGPT.
Une méthodologie éditoriale en trois étapes
Sélectionner et mettre en forme des sources fiables et publiques pour les rendre accessibles et consultables
Définir un certain nombre de missions et d'actions pour des assistants intelligents (nos bots), qui vont interroger nos sources de données en respectant des consignes
Actionner nos bots à partir de commandes, des prompts, qui visent à avoir un traitement de l'information à partir d'angles et de formats.
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Si la technologie est présente à toutes les étapes, l'intervention humaine et le regard journalistique sont également essentiels.
La coordination entre la technologie et l'humain est au cœur de notre processus de création éditoriale. Un de nos principes clés est d’automatiser tout ce qui peut l’être (la plupart des taches répétitives) pour laisser plus de temps au travail créatif et à l’intelligence des journalistes.
Nous avons pour le moment trois types de bots "publics" : des bots éditoriaux, des bots politiques et des bots créatifs ainsi que des bots internes à la rédaction pour faciliter notre travail d'édition (proposer des titres, rédiger des tweets, aller chercher des citations..)
Nos bots politiques ont par exemple tous le même comportement afin de traiter les faits de la manière la plus objective possible.
Nous sommes agnostiques en matière de LLM, utilisons et testons la plupart des solutions disponibles sur le marché (GPT4, Mistral, Claude…) avec pour objectif de trouver à chaque fois le meilleur modèle pour l'usage.
Une approche expérimentale et innovante
Nous assumons en toute humilité une approche qui vise à chercher et inventer un nouveau modèle tant éditorial que productif.
Il nous arrivera de faire des erreurs, que nous corrigerons et qui nous permettront aussi de progresser.
Nous partagerons ici, nos questions, réflexions et évolutions pour associer avec le plus de transparence possible nos lecteurs, notre communauté, les citoyens à la construction de ce projet.
Il serait dangereux de confier à une autorité d'État, même en théorie indépendante comme l’Arcom, le monopole de la définition et de la régulation du pluralisme.