Les candidats d'opposition dénoncent une privatisation des moyens de l'État, un bilan décevant et un manque d'ambition sur les questions sociales et écologiques.
Nous pensons que le métier de journaliste se définit avant tout par le respect d’une déontologie dans la pratique professionnelle (comme aussi par exemple les médecins qui doivent respecter le serment d’Hypocrate).
Il existe de nombreux débats et propositions sur ce sujet dans la profession dans lesquels nous nous inscrivons car cette réflexion est essentielle, notamment face à une révolution aussi importante que l’IA.
Nous allons donc contribuer à ce débat, et suivons ainsi avec beaucoup d’intérêt des démarches telles que la JTI lancée par Reporters sans frontières sur le respect des normes professionnelles et de l'éthique.
Comme point de départ, nous posons ici les grandes lignes qui s’appuient sur la Déclaration des droits et devoirs des journalistes, dite « Déclaration de Munich » de 1971
Les dix devoirs du journaliste
Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents.
Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.
Il serait dangereux de confier à une autorité d'État, même en théorie indépendante comme l’Arcom, le monopole de la définition et de la régulation du pluralisme.