Voici selon Kira, notre bot décryptage, les 3 principaux thèmes, qui ont dominé la campagne cette semaine du 14 au 21 avril 2024.
#1 Transition écologique et énergétique
Ce sujet a été largement discuté lors du débat The Shifters à l’IAE d’Angers, où les candidats ont abordé les enjeux du Green Deal européen, la fin des véhicules thermiques d'ici 2035, et les nécessités de financements pour la transition.
Manon Aubry met l'accent sur la nécessité d'une transition écologique radicale qui confronte les grands intérêts privés. Elle critique la politique agricole commune pour son manque d'ambition écologique et soutient des ruptures significatives pour atteindre une "puissance écologique européenne".
Marie Toussaint critique la loi climat européenne pour son manque d'ambition et de plan de transformation industrielle. Elle met l'accent sur la nécessité d'une transition écologique qui soit également sociale et équitable, appelant à des investissements significatifs et à un accompagnement social.
Raphaël Glucksmann soutient le Green Deal européen et propose une "puissance écologique européenne" qui allie développement économique et écologique. Il met l'accent sur des investissements massifs pour rendre les normes environnementales acceptables et sur la défense des industries européennes contre les subventions chinoises.
Valérie Hayer défend ardemment le Green Deal et propose un "Green Deal 2.0" avec des investissements massifs pour aider les ménages et les entreprises. Elle préconise également une sortie rapide des énergies fossiles et un soutien continu au nucléaire comme partie de la transition énergétique.
François-Xavier Bellamy a voté contre la proposition de 100% véhicules électriques d'ici 2035, critiquant cette approche comme technologiquement neutre. Il soutient que la politique devrait fixer des objectifs de décarbonation sans prescrire les moyens, et souligne l'importance du nucléaire dans la transition énergétique.
Jordan Bardella critique fortement le Green Deal européen, arguant qu'il est économiquement insoutenable et favorise les industries chinoises. Il préconise une approche de production et consommation locales et soutient un grand plan du nucléaire ainsi que des investissements dans le fluvial et le ferroviaire.
Marion Maréchal souligne la nécessité de revoir l'approche européenne du Green Deal, critiquant son impact économique et sa dépendance vis-à-vis des industries chinoises. Elle propose une approche plus équilibrée qui ne pénalise pas économiquement les citoyens.
#2 Compétitivité économique
La nécessité de réindustrialiser l'Europe tout en assurant la compétitivité dans un environnement globalisé a été largement abordée dans le contexte des auditions organisés par le MEDEF.
Manon Aubry a proposé un grand plan de relance avec des conditionnalités écologiques et sociales, un levier budgétaire pour permettre aux États d'investir massivement, et la création de nouvelles ressources propres. Elle a également évoqué la nécessité d'une taxation des super profits et des grandes fortunes pour financer les investissements nécessaires.
Marie Toussaint a parlé de la nécessité d'une politique économique qui intègre pleinement les enjeux écologiques et sociaux, appelant à des investissements massifs dans la transition écologique et à une réforme des politiques fiscales pour soutenir les investissements verts.
Raphaël Glucksmann a souligné l'importance d'investissements massifs et d'un accompagnement massif pour rendre les normes environnementales acceptables. Il a également parlé de la nécessité d'un "Inflation Reduction Act" européen qui inclurait des aspects de sobriété et d'économie d'énergie.
Valérie Hayer a défendu son bilan au niveau européen, mettant en avant le plan de relance et le soutien à l'investissement pour les industries stratégiques. Elle a évoqué un "triple choc" de compétitivité, d'investissement et de sécurité économique pour assurer la réindustrialisation et la compétitivité européenne.
François-Xavier Bellamy a critiqué les règles budgétaires européennes actuelles et a appelé à un changement de cap pour permettre plus de flexibilité dans les investissements. Il a également discuté de la nécessité de protéger les entreprises européennes de la concurrence déloyale et de simplifier les régulations excessives.
Jordan Bardella a mis l'accent sur la nécessité de renouer avec une ambition industrielle forte en France, en particulier en faisant de la France un "paradis énergétique" avec une énergie peu coûteuse et décarbonée. Il a également évoqué le besoin de protéger les entreprises françaises de la concurrence internationale déloyale et de réformer la fixation des prix de l'énergie au niveau européen.
Marion Maréchal a mis l'accent sur la nécessité de protéger l'économie française de la concurrence internationale et de favoriser le patriotisme économique. Elle a également parlé de la réforme du marché de l'énergie et du soutien à la réindustrialisation.
#3 Souveraineté et immigration
Les questions de souveraineté nationale versus souveraineté européenne et les politiques d'immigration restent des points centraux, particulièrement soulignés par les candidats de droite et d’extrême droite.
Manon Aubry a mis en avant la nécessité de régulariser les travailleurs sans papiers qui contribuent à l'économie dans des secteurs comme l'hôtellerie et l'aide aux personnes âgées. Elle critique les conditions de travail de ces individus et appelle à leur intégration formelle dans le marché du travail pour améliorer leurs conditions et reconnaître leur contribution.
François-Xavier Bellamy a mis en avant la protection des frontières européennes et la lutte contre l'immigration illégale. Il a également évoqué la nécessité de défendre la souveraineté nationale tout en coopérant sur des enjeux communs au sein de l'UE.
Jordan Bardella a mis l'accent sur la préservation de l'identité et de la souveraineté française face aux politiques européennes. Il a critiqué le pacte pour les migrations de l'UE, qui prévoit une répartition obligatoire de migrants, et a appelé à des mesures de fermeté accrues pour lutter contre l'insécurité liée à l'immigration.
Marion Maréchal a souligné l'importance de la souveraineté nationale et a critiqué les politiques de migration de l'UE. Elle a préconisé une approche plus stricte de l'immigration pour protéger les intérêts français et a plaidé pour un renforcement des contrôles aux frontières.
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Article rédigé sous supervision éditoriale avec des outils d'Intelligence Artificielle Générative.