Les fractures françaises

La classe politique face au nouveau désordre mondial

Les fractures françaises

😀 Les invités ce matin

🟡 Gérald Darmanin, ministre de la Justice
🔴 Jean-Luc Mélenchon, fondateur LFI
🔴 Eric Coquerel, député LFI
🟣 François Hollande, ancien Président
🟣 Boris Vallaud, président groupe PS
🔵 Gérard Larcher, président du Sénat
🔵 Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
Marine Le Pen, présidente groupe RN
Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur
Caroline Darian, fille de Dominique Pelicot

😰 L’écrivain Boualem Sansal est emprisonné en Algérie depuis 117 jours.

🌈 Ambiance du jour

🌏 Les fractures françaises face au nouveau désordre mondial

Rarement les lignes de fracture n'ont été aussi nettes dans le paysage politique français face à la situation internationale. À l'heure où Vladimir Poutine parade en treillis militaire à Koursk et où les émissaires de Donald Trump négocient directement avec Moscou, la classe politique française se divise sur l'attitude à adopter.

  • La droite républicaine en équilibre. Gérard Larcher incarne une position nuancée qui rejette la rhétorique de guerre tout en soutenant l'Ukraine. "Nous ne sommes pas en guerre" insiste le président du Sénat, mais il approuve l'idée d'étendre le parapluie nucléaire français à nos voisins européens, "à condition que ça reste sous commandement français". Sur les avoirs russes gelés, sa prudence est manifeste : "il faut les utiliser comme un levier dans les négociations" plutôt que de les saisir définitivement.
  • La gauche divisée entre atlantistes et non-alignés. François Hollande et Boris Vallaud défendent un soutien sans faille à Kiev. L'ancien président dénonce "l'axe Washington-Moscou" qui se dessine, estimant que "les États-Unis sont avec Poutine" et prêts à sacrifier l'Ukraine. À l'opposé, Jean-Luc Mélenchon et Éric Coquerel prônent une position "ni Poutine, ni Trump" et critiquent l'alignement français sur Washington. "On s'est alignés derrière les États-Unis d'Amérique, avec une position de plus en plus belligérante, et maintenant on est à la remorque de ce que décide Trump", déplore le député LFI.
  • Le RN sur la défensive. Marine Le Pen, qui s'est abstenue lors du vote sur la résolution de soutien à l'Ukraine, justifie sa position par son opposition à l'entrée de l'Ukraine dans l'UE : "L'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne, c'est la mort de l'agriculture française". Une position qui lui vaut les critiques de François Hollande, qui y voit un "paradoxe saisissant" : "Pour défendre la Russie, en être allé jusqu'à défendre les oligarques, la finance et le droit international."
  • Les diplomates inquiets de l'effacement européen. Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur à Moscou, et Dominique de Villepin alertent sur l'absence des Européens dans les négociations. "L'Europe, c'est la condition d'un équilibre du monde", estime l'ancien Premier ministre, qui appelle à un "réveil européen" face à un partenaire américain qui "n'a plus la fiabilité d'antan". Pour Claude Blanchemaison, Zelensky a habilement manœuvré, obtenant la reprise de l'aide américaine tout en mettant Trump dans une position délicate.
  • Gérard Larcher - sur RTL : "Je n'aurais pas la même approche sur le mot guerre. Nous ne sommes pas en guerre. Mais il est dans son rôle de chef de l'État de sensibiliser les Français sur la nécessité de monter en souveraineté militaire."
  • François Hollande - sur France Info : "Le fait nouveau c'est Donald Trump, le fait nouveau c'est que les États-Unis sont avec Poutine. Ils considèrent que l'Ukraine doit céder une partie de son territoire et même céder ses terres rares."
  • Dominique de Villepin - sur France Inter : "Dans le discours du président de la République, il y a un angle mort. Il parle de la menace russe. Mais il ne parle pas du tout du fait qu'aujourd'hui, nous avons un partenaire qui n'a plus la fiabilité d'antan : les États-Unis."
  • Marine Le Pen - sur Europe 1 : "Je ne voterai aucun texte qui indique que l'Ukraine doit rentrer dans l'Union européenne. Nous soutenons l'Ukraine, mais nous ne souhaitons pas qu'il en découle la mort d'un secteur aussi important pour notre souveraineté que l'agriculture française."
  • Boris Vallaud - sur France 2 : "La position des socialistes, c'est de se tenir de façon constante, déterminée, et autant que cela sera nécessaire aux côtés de la résistance ukrainienne contre l'agresseur russe."
  • Jean-Luc Mélenchon - sur France Inter : "Le droit international est zéro invasion, plutôt la diplomatie que la guerre, la guerre n'est pas notre priorité."
  • Claude Blanchemaison - sur Radio Classique : "L'ambassadeur russe à Paris a répété que Zelensky n'était pas le président légitime de l'Ukraine, que c'était un usurpateur, un dictateur. Les conditions russes ressemblent en effet à une capitulation."

📺 France Télévisions

France Télévisions : un bilan en demi-teinte pour la période 2020-2025

  • Arago publie une analyse approfondie du bilan de France Télévisions sous la présidence de Delphine Ernotte pour la période 2020-2025.
  • Cette étude, fondée sur l'analyse par intelligence artificielle des derniers rapports publics, révèle les succès et les défis majeurs du groupe audiovisuel public, au moment où l'ARCOM lance l'appel à candidatures pour le renouvellement de la présidence de France Télévisions.
  • Lire l’étude complète sur le site d’Arago

📣 Gouvernement

📣 Gérald Darmanin annonce un durcissement majeur de la politique pénale avec des prisons de haute sécurité dès juillet et un couvre-feu pour mineurs délinquants - sur Sud Radio

  • "Mon idée, c'est de faire des prisons de haute sécurité. Elles seront prêtes dès 31 juillet. C'est-à-dire dans trois mois. Pour les plus dangereux, et de créer des maisons de détention plus humaines pour des gens qui doivent y aller, pour les auteurs de violences conjugales, ou pour des délits routiers."

Un couvre-feu étendu pour les mineurs délinquants en dehors des heures de cours

  • "Aujourd'hui, ça existe de 22h à 6h du matin, mais ce n'est pas là où se passent les rixes. Ce qui se passe, c'est entre 15h et la reprise des cours. En Espagne, ça existe. Donc on dit à l'enfant, au mineur, tu n'as pas le droit d'être en dehors de chez toi après les heures de cours."

Création d'un statut de repenti pour lutter contre le crime organisé

  • "Comme les Italiens, nous créons enfin un statut de repenti. Si quelqu'un vient nous dire 'Voilà, moi je sais qui a tué et moi-même j'ai participé, mais je vais vous donner toute l'organisation', il ne va pas en régime de haute sécurité."

Expulsion des détenus étrangers vers leur pays d'origine

  • "Dans les 25% d'étrangers en prison, il y a à peu près un gros tiers qui sont des étrangers européens et deux tiers qui ne sont pas européens. Ce que je vais faire très bientôt, c'est un travail pour expulser ces personnes et qu'ils puissent faire leur peine dans leur pays d'origine."

Favorable à l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans

  • "Pour abaisser la majorité pénale à 16 ans, il faut modifier la Constitution. Je n'en ai pas les moyens aujourd'hui. Mais ce sera un débat pour l'élection présidentielle."

Renforcement des moyens de la justice des mineurs

  • "Il y a à peu près 500 juges pour enfants. Donc il y a un juge pour enfants pour 400 dossiers. On ne peut pas dire aux juges d'être laxistes, ils sont juste débordés. Donc j'ai rajouté des juges pour enfants supplémentaires."

Extension du jury populaire pour les tribunaux pour enfants

  • "Je suis pour qu'une sorte de jury populaire, auprès des présidents de tribunaux pour enfants, ça existe déjà. Il y a déjà des formes d'assesseurs. On veut passer à quatre."

Position sur l'imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs

  • "Je suis favorable à l'imprescriptibilité civile, la demande de réparation. L'imprescriptibilité pénale est plus complexe car 50 ans après, savoir si l'accusation est vraie est très difficile."

🎙️ Politiques

🔴 À gauche gauche

🎙️ Jean-Luc Mélenchon alerte sur les dangers d'une escalade avec la Russie et critique la politique européenne face à Trump - sur France Inter

  • "On est dans une phase intermédiaire de très grand danger. On ne sait pas de quel côté roulera définitivement la pente des événements. Si on suit la logique de M. Trump, et qu'on arrive à bien la comprendre parce que ce n'est pas toujours très clair."

Le leader insoumis dénonce l'absence de l'Europe dans les négociations sur l'Ukraine

  • "Ces concepts-là sont absolument abstraits. Je vous invite à ne pas sous-estimer la menace de guerre pour la France. Nous sommes absents de la discussion. Cesser le feu à quelles conditions ? On n'en sait rien. Que demandent les Français ? On ne pose pas la question."

Propose des conditions concrètes pour un cessez-le-feu sécurisé

  • "Nous devrions poser sur la table nos propres garanties de sécurité à nous, Européens et Français. Premièrement, si vous faites un cessez-le-feu, toutes les centrales nucléaires ukrainiennes doivent être entourées de casques bleus. J'ai bien dit de casques bleus, pas de pays qui sont liés à l'OTAN."

Critique virulente de l'augmentation des budgets militaires au détriment de la transition écologique

  • "La somme des budgets d'armement aujourd'hui, c'est 2200 milliards. Ça représente la richesse produite par 80% des pays de la planète. Cette somme suffirait à assurer la transition énergétique dans la planète. Pour l'Europe, c'est 300 milliards. Les Européens sont en train d'être en retard d'une bataille."

Mise en garde contre l'utilisation d'armes à longue portée contre la Russie

  • "Je suis opposé au tir en profondeur et je mets en alerte tous ceux qui s'amusent à la guerre de studio. Les tirs en profondeur sur la Russie égalent la réplique. Nous les Français, nous sommes un pays extrêmement vulnérable. Il suffit d'un coup à la Hague, un coup sur la centrale de Nogent, ou un coup dans la vallée du Rhône, et il n'y a plus de France."

Sur la polémique de l'affiche contre Cyril Hanouna, Mélenchon rejette les accusations d'antisémitisme

  • "Nous ne sommes pas antisémites, et le fait que vous relayez la propagande des réseaux d'extrême droite, parce que c'est eux qui ont commencé, leur rend un service. Ils sont heureux là, ils pavoisent parce qu'ils obtiennent qu'une fois de plus nous soyons mis en cause."
  • "Alors par pitié lâchez-nous, occupez-vous de ce qu'on raconte vraiment, de ce qu'on dit vraiment, de ce qu'on propose. Nous n'avons rien à voir avec le racisme et le 22 mars d'ailleurs, on manifeste contre le racisme."

🎙️ Eric Coquerel alerte sur la nouvelle donne en Ukraine et défend la position de LFI contre l'extrême-droitisation de la société - sur TF1

  • "Au-delà des grandes envolées, au-delà des grandes phrases, au-delà de laisser penser qu'aujourd'hui nous serions quasiment dans une guerre larvée avec la Russie, il faudrait voir comment on aide les Ukrainiens dans une situation qui a changé depuis deux semaines."

Le président de la commission des Finances reconnaît la menace russe sur l'Ukraine

  • "Non, on ne nie pas la menace russe sur l'Ukraine. La menace russe sur l'Ukraine, elle est évidente. On connaît les objectifs de guerre depuis longtemps."

La position de LFI sur les avoirs russes gelés

  • "Vis-à-vis des avoirs russes, vous savez que l'on enfreint le droit international. Nous, on pense que le repère, c'est le droit international. Même quand ça nous arrange, on ne doit pas faire en sorte de l'enfreindre, sinon, il n'y a pas de fin."

Une vision géopolitique non-alignée pour l'Europe

  • "On devrait être sur ni Poutine, ni Trump. Voilà quel devrait être notre objectif, de manière non alignée, et là, on serait peut-être une chance pour la paix et des solutions diplomatiques."

Sur la polémique de l'affiche contre Cyril Hanouna, Coquerel admet une maladresse

  • "Il y a une maladresse sur la forme, puisque nous avons retiré cette affiche. Cette affiche ne reprenait pas les codes culturels. Le 22 mars doit être un grand succès, parce que, malheureusement, les idées d'extrême-droite, les idées racistes, l'extrême-droitisation de la société s'amplifie dans ce pays jour après jour."

🟣 À gauche

🎙️ François Hollande soutient la saisie complète des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine face à une "position de force" de Poutine - sur Franceinfo

  • "Est-ce qu'il faut aller plus loin [que l'utilisation des intérêts des avoirs russes gelés] ? Oui. Pourquoi ? Parce que la Russie a détruit une partie du territoire. Au-delà des conquêtes, des souffrances, des morts, il y a eu des destructions considérables du patrimoine ukrainien. Donc il est assez logique, au nom des réparations, que ces avoirs soient non seulement confisqués, mais qu'ensuite ça puisse être au bénéfice des Ukrainiens."

L'ancien président dénonce le positionnement paradoxal du RN et de LFI sur les avoirs russes

  • "Je trouve extraordinaire que ces groupes qui ne sont pas vraiment des férus du droit international, de la protection de la finance, en tout cas c'est ce qu'ils prétendent, eh bien là, ils se partent en vertueux. C'est un paradoxe saisissant : pour défendre la Russie, en être allé jusqu'à défendre les oligarques, la finance et le droit international."

Hollande alerte sur la nouvelle donne avec Trump favorable à Poutine

  • "Le fait nouveau c'est Donald Trump, le fait nouveau c'est que les États-Unis sont avec Poutine. Ils considèrent que l'Ukraine doit céder une partie de son territoire et même céder ses terres rares. C'est le rapport de force qui a changé."

La stratégie de Poutine concernant le cessez-le-feu

  • "Il n'acceptera de cesser le feu que lorsqu'il sera convaincu qu'il est en position de force. Ce qu'il cherche, par son costume militaire, à acter. C'est-à-dire, lorsqu'il n'y aura plus un seul Ukrainien sur le territoire russe, et lorsqu'il aura conquis ou reconquis le maximum de terrain dans l'Est de l'Ukraine."

L'ancien président rejette les justifications de l'invasion russe

  • "Il y a l'idée que les Russes auraient envahi l'Ukraine pour se défendre. Mais se défendre contre qui ? Contre l'OTAN ? L'OTAN a voulu organiser une action militaire en Russie, jamais. C'est une position totalement inacceptable parce qu'elle est totalement irréelle."

Sur l'augmentation du budget militaire français

  • "À 100 milliards en 2030, je dis non, ça, ce n'est pas possible. Et ce n'est même pas nécessaire. Il y aura sûrement des efforts budgétaires à engager sur les cinq prochaines années. Ça représente peut-être 1 ou 2 milliards à consacrer davantage que ce que nous faisions jusqu'à présent, chaque année."

Le congrès du PS et la candidature de Boris Vallaud

  • "Je connais les qualités de Boris Vallaud. Il a été auprès de moi à l'Élysée. Il est président du groupe socialiste et il fait bien son travail. Ce que je veux, c'est que le parti puisse se rassembler, s'élargir, et qu'il y ait un candidat socialiste ou social-démocrate à la prochaine élection présidentielle."

🎙️ Boris Vallaud annonce sa candidature à la tête du PS et prône un rassemblement des socialistes pour faire face au RN en 2027 - sur France 2

  • "Mais oui, je vous le dis, c'est le sens de cette démarche, être le candidat du rassemblement. Non pas la candidature qui vise à effacer des têtes sur la photo de famille, mais au contraire, à les additionner. Un congrès d'addition des talents, pas de soustraction, dans cette famille qui est une famille riche, qui doit être mobilisée et unie."

Une candidature "avec" et non "contre" Olivier Faure

  • "Ce n'est pas une candidature contre lui, c'est une candidature avec lui, avec beaucoup d'autres, parce que je ne veux pas que nous revivions les divisions du passé qui nous stérilisent. J'ai l'aspiration qu'à la fin, nous nous retrouvions tous, et je crois que je ne suis pas une candidature de plus, mais que je peux être beaucoup de candidatures collectives."

Pour une union de la gauche sans Jean-Luc Mélenchon

  • "Je suis d'accord avec Martine Aubry. C'est quand même l'état de fait dans lequel nous sommes. Il [Mélenchon] est déterminé à construire une candidature de la France Insoumise sur la base du programme de France Insoumise."

Vallaud défend un renforcement du soutien militaire à l'Ukraine

  • "Je voudrais dire la position qui est celle des socialistes. C'est de se tenir de façon constante, déterminée, et autant que cela sera nécessaire aux côtés de la résistance ukrainienne contre l'agresseur russe. Nous avons demandé la poursuite des livraisons d'armes et des soutiens que nous apportons."

Pour la saisie des avoirs russes gelés au bénéfice de l'Ukraine

  • "Nous demandons aussi que les 200 milliards d'avoirs russes qui ont été gelés soient saisis au bénéfice de l'Ukraine."

Condamnation ferme des affiches de LFI ciblant Cyril Hanouna

  • "J'ai été extrêmement choqué par cette affiche. Je le dis sans ambages. J'aimerais parler des Français, j'aimerais parler du Parti Socialiste. Je ne peux pas passer mon temps à commenter les turpitudes des autres."

🔵 À droite

🎙️ Gérard Larcher met en garde contre l'absence de l'Europe dans les négociations sur l'Ukraine et refuse de parler de "guerre" - sur RTL

  • "Cette perspective de cesser le feu, 30 jours, elle correspond aussi à la reprise, contrôlée hier, des livraisons américaines à l'Ukraine. Mais l'absence totale de l'Union Européenne n'est pas sans poser problème parce que la sécurité collective en Europe et la solution de cesser le feu doit aussi passer par une participation européenne."

Le président du Sénat appelle à utiliser les avoirs russes comme levier de négociation

  • "Aujourd'hui, il faut utiliser les avoirs russes comme un levier dans les négociations qui viennent. Imaginons ce que nous espérons tous, qu'à un moment nous allions vers un cessez-le-feu prolongé et une négociation. En termes de droit international, ces avoirs, s'ils étaient saisis, il faudra les rembourser. Je pense utiliser les intérêts, oui, et garder le reste comme un levier."

Larcher se démarque d'Emmanuel Macron sur la rhétorique de guerre

  • "Je n'aurais pas la même approche sur le mot guerre. Nous ne sommes pas en guerre. Si nous voulons l'éviter, je pense qu'il faut préparer les moyens de notre souveraineté, souveraineté militaire, mais aussi retrouver notre souveraineté financière, notre souveraineté économique."

Favorable à l'élargissement du parapluie nucléaire français sous conditions

  • "À la condition que ça reste au commandement français, parce que c'est le cœur de ce qui est prévu. Une dissuasion nucléaire qui est sous commandement français, sous autorité du président de la République. Si nous gardons la maîtrise, cela me paraît un chemin possible."

Le président du Sénat critique le positionnement du RN sur l'Ukraine

  • "C'est un sens de la clarté, le RN, sur le sujet du soutien à l'Ukraine et du sentiment collectif en Europe de faire face aujourd'hui à la nécessité d'une posture européenne de défense. Je comprends le bloc qui a voté l'ensemble de la résolution, qui ne comportait pas que le sujet des avoirs russes, mais un vrai soutien à l'Ukraine."

Sur l'efficacité du gouvernement Bayrou

  • "On est le 20 décembre, on n'a pas de majorité, on n'a pas de budget, on n'a pas de gouvernement. Nous sommes aujourd'hui le 13 mars, on a un budget. La responsabilité d'un président du Parlement, c'est d'assurer à ce pays, dans ce moment particulièrement difficile, qu'il soit gouverné."

Larcher appelle au calme dans la campagne pour la présidence de LR

  • "L'élection, c'est l'alternative à la guerre, quand on utilise le terme de la guerre des chefs. Laissons l'élection se dérouler, soyons respectueux les uns des autres. C'est un exercice positif, l'élection. Moi, je le vis plutôt comme un bonheur."

🎙️ Dominique de Villepin alerte sur un "basculement historique" des relations internationales et appelle à une défense européenne indépendante - sur France Inter

  • "C'est un basculement historique qui bouleverse beaucoup des repères de la vie internationale. Voir à la fois des menaces pour la sécurité de l'Europe, mais aussi pour la démocratie européenne et venant du pays qui était le défenseur du monde libre, c'est une révolution."

L'ancien Premier ministre met en garde contre une collusion entre les États-Unis et la Russie

  • "Nous ne sommes plus dans le monde des années 50 et des années 70, où on pouvait parler de non-alignement. Nous sommes dans un monde où il y a un risque de collusion entre les États-Unis et la Russie. Et donc, nous ne pouvons plus aujourd'hui omettre d'exister comme puissance, puissance indépendante et puissance démocratique."

De Villepin dénonce un "impérialisme américain hybride" sous Trump

  • "Nous assistons à la confirmation d'un impérialisme américain hybride qui a un double visage, à la fois un visage révolutionnaire qui pousse au changement de régime, et un visage réactionnaire en défendant un ultra-conservatisme qui le rapproche du poutinisme."

Sur l'Ukraine, il accuse Trump d'avoir "lâché l'essentiel"

  • "Dans cette négociation avec Vladimir Poutine, Donald Trump a lâché l'essentiel de ce qui constitue l'intérêt général ukrainien : le fait que l'Ukraine puisse un jour rentrer dans l'OTAN, retrouver sa pleine souveraineté territoriale, bénéficier de garanties de sécurité apportées par l'OTAN ou par les pays européens."

Pour une défense européenne autonome face à la dépendance américaine

  • "Les États-Unis nous tiennent par le dollar. Ils nous tiennent par l'extraterritorialité du droit. Et ils nous tiennent par l'extraterritorialité de la technologie. Tous les Européens ont acheté des armements américains qu'ils ne peuvent pas employer si l'Amérique décide qu'ils ne pourront pas les employer."

Propose une "avant-garde" européenne de défense

  • "Ce qu'il faut faire, c'est une défense européenne à partir des pays les plus déterminés en Europe. On a un triangle de Weimar, plus le Royaume-Uni, et quelques pays qui peuvent constituer une sorte d'avant-garde et ouvrir le chemin pour des grands projets européens d'équipement."

Sur sa possible candidature à l'Élysée évoquée par Marianne

  • "L'élection présidentielle, c'est dans 2 ans. Ne précipitons pas les échéances. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent que le président de la République doit partir avant l'heure."

⚫ À droite droite

🎙️ Marine Le Pen dénonce "l'impunité de l'extrême-gauche" après les affiches controversées de LFI et se présente comme "le meilleur bouclier" contre l'antisémitisme - sur Europe 1/CNews

  • "J'ai été scandalisée, je pense, comme l'ensemble des Français. Derrière, il y a une deuxième question, c'est d'où provient l'impunité de l'extrême-gauche, qui en réalité peut tout se permettre. Ils se permettent de dire des horreurs, ils se permettent de pointer du doigt nos compatriotes qui soutiennent Israël."

La présidente du groupe RN à l'Assemblée revendique un soutien sans faille à Israël

  • "Depuis de nombreuses années, nous exprimons à l'égard d'une confiance qui n'existait pas de la part de nos compatriotes de confession juive à l'égard du Front National. Je pense qu'avec la persévérance, l'énergie que nous avons mise à lutter contre l'antisémitisme, à être les protecteurs de nos compatriotes de confession juive, nous sommes peut-être le meilleur bouclier pour eux face aux attaques du fondamentalisme islamiste."

Elle justifie l'abstention du RN sur la résolution de soutien à l'Ukraine

  • "Je ne voterai aucun texte qui indique que l'Ukraine doit rentrer dans l'Union européenne. Pourquoi ? Parce que l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne, c'est la mort de l'agriculture française. Nous soutenons l'Ukraine, mais nous ne souhaitons pas qu'il en découle la mort d'un secteur aussi important pour notre souveraineté."

Sur la saisie des avoirs russes gelés, Le Pen met en garde contre les conséquences

  • "Nous avons été pour la saisie des intérêts des avoirs russes. Pourquoi nous sommes réservés sur la saisie des avoirs russes ? D'abord, parce qu'au regard du droit international, c'est interdit. Deuxièmement, si vous commencez à faire cela, vous risquez que plus aucun investissement ne s'effectue en France. Si l'Union Européenne décide de saisir les avoirs russes, combien y a-t-il d'avoirs des pays de l'Union Européenne en Russie ?"

La présidente du RN qualifie les ZFE "d'apartheid social"

  • "C'est l'apartheid. C'est une forme d'apartheid social. Les pauvres restent en dehors des villes et ceux qui ont les moyens de s'acheter une voiture électrique pourront y entrer. C'est un scandale absolu. C'est une rupture de tout ce qu'est la France. C'est d'une injustice totale. C'est d'une stupidité absolue."

Le Pen dénonce la "télédiplomatie" d'Emmanuel Macron sur l'Ukraine

  • "Cette télédiplomatie est quelque chose à laquelle je n'adhère pas. Je pense que la diplomatie, elle doit être discrète, voire d'ailleurs secrète. Je ne minimise absolument aucune menace, d'où qu'elle vienne. Mais je note que qui a fait des morts en France dans les dix dernières années ? Des centaines, c'est bien le fondamentalisme islamiste."

Elle critique l'absence de la France dans les négociations sur l'Ukraine

  • "Je ne me résous pas à ce que la France ne joue aucun rôle, parce que c'est ce qui se profile. C'est terrible en réalité au regard de l'histoire, au regard de la place de la France. Ce qui se profile, c'est une discussion directe entre la Russie, les États-Unis et l'Ukraine."

🌏 International

🔎 L'ancien ambassadeur de France en Russie, Claude Blanchemaison, analyse le jeu diplomatique entre Zelensky et Trump et met en garde contre un "diktat" russe - sur Radio Classique

  • "C'était son pari et il est en voie de le gagner, puisque maintenant il n'est plus le fauteur de guerre, c'est Poutine qui en refusant la trêve va apparaître comme celui qui veut continuer la guerre, qui veut continuer la tuerie en réalité, et l'éradication de l'identité ukrainienne."

Les conditions russes pour un cessez-le-feu

  • "Ce n'est plus de la diplomatie, là. C'est un diktat. Les conditions, les 5 conditions sont en béton, elles sont là et elles sont bien là. L'ambassadeur russe en France M. Meshkov est un vrai professionnel, donc il avait évidemment reçu des instructions du Kremlin et de Lavrov avant de faire cette longue interview."

L'évolution de Poutine depuis son premier mandat

  • "J'étais ambassadeur pendant le premier mandat au Kremlin de Poutine et évidemment les conditions étaient totalement différentes. En arrivant au pouvoir, Poutine avait promis une politique plutôt pro-occidentale. C'est ce qu'il a fait pendant son premier mandat [...] Il a même flirté avec l'idée d'avoir des rapports extrêmement étroits avec l'OTAN."

La stabilité du régime de Poutine

  • "D'abord une main de fer. On a vu ce qui s'est passé avec Prigozhin [...] Poutine élimine, dans tous les sens du terme, y compris physiquement, ses ennemis. On a vu aussi ce qui s'est passé pour Navalny, qui a été mis dans un camp pénitentiaire extrêmement dur, c'est-à-dire condamné à une mort lente."

La vulnérabilité économique de la Russie

  • "Je pense que c'est peut-être par là que Poutine est vulnérable, parce qu'évidemment il a les moyens de contourner les sanctions en grande partie, en écoulant son pétrole vers des pays qui acceptent de l'acheter, à des prix d'ailleurs cassés. Mais on voit bien que la Banque Centrale a des difficultés à maintenir la stabilité du rouble."

Les similitudes entre Trump et Poutine

  • "Il y a en effet une convergence d'intérêts. Et puis aussi, les deux hommes se ressemblent un petit peu dans la mesure où, pour eux, tout est rapport de force. Le droit, l'état de droit, le droit international, c'est totalement secondaire. Et peut-être même que ça n'existe pas. Par contre, ce qui compte, c'est le rapport de force."

💡 Éditos politiques

☕ Au menu des éditorialistes politiques ce matin :

💡 La dérive antisémite de LFI - Renaud Dely sur France Info

  • Une nouvelle polémique éclate autour d'une affiche de LFI représentant Cyril Hanouna avec des codes graphiques rappelant la propagande antisémite.
  • Le parti de Jean-Luc Mélenchon accumule les controverses sur ce sujet depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.
  • La nomination de Rima Hassan, qui qualifie le Hamas d'action légitime, comme tête de liste aux européennes illustre cette radicalisation.
  • "Le parti de Jean-Luc Mélenchon est engagé dans une périlleuse surenchère depuis les massacres commis par le Hamas le 7 octobre 2023. Un pogrom repeint à l'époque en simple 'offensive armée de force palestinienne' par le communiqué du groupe parlementaire LFI."

💡 L'antisémitisme décomplexé de LFI - Etienne Gernelle sur RTL

  • Une nouvelle affiche de LFI reprend les codes graphiques d'un film de propagande nazie de 1940 pour caricaturer Cyril Hanouna.
  • Cette polémique s'inscrit dans une longue série de dérapages antisémites du parti, depuis les propos de Mélenchon sur le CRIF jusqu'aux déclarations de Rima Hassan.
  • L'explosion des actes antisémites après le 7 octobre 2023 (57% des agressions racistes) rend ces provocations particulièrement graves.
  • "Il est impossible que personne ne se soit rendu compte chez LFI que cette imagerie était antisémite. Impossible. Et c'est repoussant. Alors, l'affiche a été retirée, et c'est le fait nouveau. En général, on ne recule pas chez LFI."

💡 La France face au défi du réarmement - Patrick Cohen sur France Inter

  • L'allocution télévisée d'Emmanuel Macron sur le réarmement de la France a suscité des interrogations sur les sacrifices nécessaires.
  • Le gouvernement évoque un "effort collectif" et la possibilité de "travailler plus" pour financer les dépenses militaires.
  • Selon Ipsos, 51% des Français se disent prêts à accepter des économies pour renforcer la défense nationale.
  • "Faudra-t-il donc couper des allocations pour acheter des avions, payer la mitraille par du temps de travail ? Surprise, d'après Ipsos, un Français sur deux y est disposé."

💡 Le retour d'Emmanuel Macron - Stéphane Robert sur France Culture

  • L'allocution présidentielle sur le réarmement a été suivie par plus de 15 millions de téléspectateurs.
  • Macron fixe un objectif ambitieux de 3,5% du PIB pour les dépenses militaires, voire 5% à terme.
  • Le président reprend l'initiative politique après plusieurs mois en retrait.
  • "Depuis quelques jours, c'est Emmanuel Macron qui dicte à nouveau les règles, qui fixe les grandes orientations et qui impose son agenda."

💡 La bataille pour la présidence des Républicains - Guillaume Tabard sur Radio Classique

  • Michel Barnier se retrouve en position d'arbitre dans la bataille interne pour la présidence du parti LR.
  • Son choix devrait se porter sur Bruno Retailleau, qu'il avait lui-même nommé au ministère de l'Intérieur.
  • La priorité est d'éviter une guerre fratricide qui pourrait fragiliser le crédit retrouvé par le parti.
  • "Son obsession c'est d'éviter que LR, par une guerre interne, reperde dans quelques semaines le crédit retrouvé en quelques mois."

💡 L'Algérie, un partenaire difficile - Alexis Brézet sur Europe 1

  • Malgré la focalisation sur le conflit russo-ukrainien, le bras de fer franco-algérien se poursuit discrètement.
  • Quinze jours après l'ultimatum de François Bayrou au gouvernement Tebboune, la situation reste tendue.
  • La question des OQTF et l'emprisonnement de l'écrivain Boualem Sansal illustrent les relations complexes entre les deux pays.
  • "Le conflit russo-ukrainien sature l'espace politique. En souterrain, le bras de fer franco-algérien continue à bas bruit."

💡 Éditos éco

💡 Les nouveaux défis de l'économie française - Dominique Seux sur France Inter

  • La France dispose d'atouts dans le nouveau désordre mondial, notamment sa tradition gaullienne des rapports de force.
  • Les grands groupes du CAC 40 constituent un avantage stratégique pour négocier avec Washington et Pékin.
  • Le retard technologique et la faible crédibilité budgétaire fragilisent cependant la position française.
  • "Notre principal atout est notre goût immodéré pour les bras de fer. Longue tradition depuis De Gaulle. Les Allemands, dans les conflits commerciaux avec Washington et Pékin, sont moins à l'aise."

💡 La croissance française menacée - Etienne Lefebvre sur Radio Classique

  • La Banque de France révise à la baisse sa prévision de croissance à 0,7% pour 2025.
  • Les tensions commerciales avec les États-Unis pèsent sur les perspectives économiques françaises.
  • L'investissement des entreprises reste faible malgré une inflation modérée.
  • "C'est rageant pour le gouvernement qui misait sur un retour de la confiance après le vote du budget. L'incertitude s'est déplacée sur le terrain de l'international."

💡 Le financement complexe de la défense - Agnès Verdier-Molinié sur Europe 1

  • Les PME et ETI du secteur de la défense font face à d'importantes difficultés de financement.
  • Deux tiers des entreprises peinent à lever des capitaux et la moitié rencontre des obstacles bancaires.
  • La classification ESG continue de pénaliser l'industrie de l'armement malgré l'évolution du contexte.
  • "Les deux tiers des PME et ETI de défense connaissent des difficultés pour se financer en capital, et la moitié de ces entreprises connaissent des difficultés de financement bancaire."

🔎 Focus

🔎 La fille de Dominique Pelicot, Caroline Darian dépose plainte contre son père et évoque la difficile quête de vérité après le procès de l'affaire Pelicot - sur BFM/RMC

  • "Par respect pour ma mère, j'ai attendu de déposer cette plainte. Parce que c'était son moment. N'empêche que, voilà, trois mois après la fin du procès, j'ai beaucoup réfléchi, vous savez, cette plainte, elle fait 30 pages. Ça demande du temps, ça demande de la réflexion."

Les photos découvertes dans l'ordinateur de son père

  • "Ces photos, je les situe entre 2016 et 2019. Mais ces photos, elles sont éloquentes. Parce qu'elle montre une vraie mise en scène, qui est exactement peu ou prou, la mise en scène dans laquelle on retrouve ma mère sur différentes scènes de viol, avec des inconnus."

Le soutien de sa fratrie face à l'isolement

  • "Mes frères sont là et j'ai cette chance. Oui, vraiment. D'avoir ma fratrie à mes côtés. [...] Il reste quelque chose de précieux."

L'absence de soupçons avant les révélations

  • "Je n'ai jamais vu mon père dévisager une femme. Je n'ai jamais surpris mon père. Moi, j'ai été jusqu'à mes 25 ans chez mes parents. [...] Moi, qui suis hyper investie pour la cause des femmes depuis très longtemps, je parlais de ça avec mon père. Vous vous rendez compte, quand à 41 ans, je découvre qu'en fait, c'est sans doute l'un des plus grands prédateurs sexuels des 30 dernières années."

La quête de vérité comme moteur

  • "J'irai mieux quand j'aurai une part de vérité. [...] Je suis invisible. J'ai été une victime invisibilisée dans ce dossier. Et c'est terrible, c'est terrible. La justice me doit quelque chose."

〽️ Chiffres des invités

  • La France doit engager un effort en matière de défense, et il est mentionné que nous avons actuellement un budget de 58 milliards d'euros, avec une proposition de le porter à 100 milliards d'euros d'ici 2030 (Gérard Larcher sur RTL).
  • La somme des budgets d'armement aujourd'hui s'élève à 2200 milliards de dollars, ce qui représente la richesse produite par 80% des pays de la planète (Jean-Luc Mélenchon sur France Inter).
  • Selon Jean-Luc Mélenchon, les 800 milliards d'euros prévus pour le réarmement représentent 20 à 30 fois ce qui est nécessaire pour la transition écologique (Jean-Luc Mélenchon sur France Inter).
  • Les dépenses militaires actuelles de la France représentent plus de 2% de la richesse nationale (François Hollande sur FranceInfo).
  • Selon France Info, la Russie subit 700 000 pertes militaires

💡Ces chiffres sont rapportés par les invités et n'ont pas été vérifiés de manière indépendante.

Lien vers les sources de la Matinale des Matinales
Eric Coquerel
, président LFI de la commission des Finances de l'Assemblée nationale (TF1 - 7h40)
Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale (France 2 - 7h40)
Gérard Larcher, président du Sénat (RTL - 7h40)
Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale (Europe 1/CNEWS - 8h10)
Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie (Radio Classique - 8h15)
Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise (France Inter - 8h20)
François Hollande, ancien président de la République et député PS de Corrèze (Franceinfo - 8h30)
Caroline Darian, auteure du livre Pour que l'on se souvienne et fille de Gisèle Pelicot (BFMTV/RMC - 8h30)
Gérald Darmanin, ministre de la Justice (Sud Radio - 8h30)
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre (France Inter - 8h40)

Liens vers les éditos
L’édito politique sur France Inter
L’édito politique sur Europe 1
L’édito politique sur Franceinfo
L’édito politique sur Radio Classique
L’édito politique sur RTL
L’édito politique sur France Culture
L’édito éco sur France Inter
L’édito éco sur Radio Classique
L’édito éco sur Europe 1

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