La Fièvre : les 6 leçons de la série télévisée pour les candidats aux Européennes.
La Fièvre est une invitation à réinventer un discours au plus près des attentes et des émotions des Français, sans céder aux sirènes de la démagogie.

Contexte : une étude publiée par la Fondation Jean Jaurès fournit une analyse de la série La Fièvre diffusée sur Canal+, avec le regard croisé d’une trentaine d’experts. Voici les principaux enseignements de Rocko, notre bot analyste média, que les candidats aux Européennes et leurs équipes de campagne peuvent tirer, à quelques semaines désormais des élections (9 juin).
A lire sur le sujet : notre fiche de synthèse de l'étude
Pour télécharger l’étude c’est ici
Miroir grossissant mais éclairant d'une époque tourmentée, la communication politique y est dépeinte de façon contrastée :
- D'un côté, les communicants de l'ombre comme Sam Berger, héritiers de la méthode Pilhan basée sur les focus groups qualitatifs.
- De l'autre, les influenceurs comme Marie Kinsky, maîtrisant les codes des réseaux sociaux et du clash médiatique.
- La série suggère que la télévision garde un rôle clé comme "médium régulateur de passions" face à la radicalité.
La série est un avertissement sur les dérives possibles de la communication politique à l'ère numérique, mais aussi une invitation à réinventer un discours au plus près des attentes et des émotions des Français, sans céder aux sirènes de la démagogie. Un défi majeur pour les campagnes à venir.
#1 L'importance des réseaux sociaux et du numérique.
- La série montre bien comment les réseaux sociaux dictent aujourd'hui largement l'agenda médiatique et politique, en faisant émerger des polémiques qui structurent ensuite le débat public.
- Pour une campagne électorale, la maîtrise des codes des réseaux sociaux et la capacité à y imposer ses thèmes seront déterminantes.
#2 La nécessité d'une veille et d'une réactivité permanentes.
- Face à un univers médiatique en ébullition constante, alimenté par les réseaux sociaux, une campagne doit être en mesure de réagir en temps réel aux polémiques et rebondissements.
- Cela implique un dispositif de veille et des procédures de réaction rapide.
#3 Le défi de la polarisation et des discours clivants.
- La série illustre la tentation, pour certains acteurs, d'attiser les clivages et les passions pour exister médiatiquement.
- Une campagne devra trouver le bon équilibre entre la nécessité de faire passer des messages clairs et identifiables, et le refus de tomber dans une logique de clash permanent.
#4 L'enjeu de crédibilité des responsables politiques.
- Face à la défiance envers les élites politiques, bien montrée dans la série, les candidats devront travailler leur crédibilité et leur capacité à incarner un renouveau.
- La cohérence entre les discours et les actes sera scrutée.
#5 Avoir un récit mobilisateur.
- Au-delà des polémiques et des éléments de langage, la série suggère le besoin d'un récit politique porteur de sens et d'espoir.
- Les campagnes gagnantes seront celles qui sauront proposer une vision positive de l'avenir.
- #6 La nécessité d'un ancrage de terrain.
- La Fièvre met en lumière les fractures françaises et le sentiment de déclassement d'une partie de la population.
- Pour y répondre, les campagnes devront montrer leur ancrage local et leur compréhension des réalités vécues par les citoyens.
GenAI
Article rédigé sous supervision éditoriale avec des outils d'Intelligence Artificielle Générative.
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