Les candidats d'opposition dénoncent une privatisation des moyens de l'État, un bilan décevant et un manque d'ambition sur les questions sociales et écologiques.
Voici les 3 principaux thèmes, selon Kira, notre bot décryptage, qui ont dominé la campagne cette semaine du 25 au 31 mars, dans les débats, les enjeux européens qu'ils soulèvent, les clivages qu'ils révèlent et à qui ils ont plutôt profité dans le débat public.
#1 Pacte asile et migration
Jordan Bardella (RN) est opposé au pacte asile et migration qui imposerait selon lui la répartition obligatoire des migrants dans les communes françaises, sous peine d'amendes. Il défend une "double frontière" européenne et nationale et une renégociation des accords de Schengen.
Manon Aubry (LFI) juge "honteux" le mécanisme de répartition des demandeurs d'asile prévu par le pacte, avec la possibilité pour les États de payer une amende s'ils refusent. Elle est opposée au pacte dans son ensemble.
Raphaël Glucksmann (PS) votera contre la majorité des textes du pacte. Il estime que le pacte impose des mesures répressives à l'entrée de l'UE sans apporter de véritable solidarité ni de politique migratoire commune. Il défend un régime d'asile unifié à l'échelle européenne.
Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex sur la liste RN, propose que les demandes d'asile se fassent dans les consulats européens à l'extérieur des frontières de l'UE, pour éviter les traversées dangereuses.
Manuel Bompard (LFI) estime qu'il n'y a pas de "crise migratoire" mais une "crise de l'accueil" et défend la régularisation des travailleurs sans-papiers.
Raphaël Glucksmann veut des voies d'immigration légales à l'échelle européenne, en fonction des besoins économiques, et un statut pour les réfugiés climatiques.
Clivages :
Entre une extrême-droite qui veut stopper l'immigration et une gauche qui défend l'accueil.
La majorité et la droite classique peinent à exister sur ce sujet très clivant.
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Ce thème a clairement profité à l'extrême-droite et notamment à Jordan Bardella qui en fait un marqueur fort. La gauche apparaît en retrait et sur la défensive sur l'immigration.
#2 L'économie, le pouvoir d'achat et la dette
Jordan Bardella (RN) propose de faire des économies en luttant contre la fraude sociale et fiscale, en réduisant les aides sociales aux étrangers et la contribution à l'UE. Il veut aussi baisser les impôts de production pour les entreprises.
François-Xavier Bellamy (LR) estime que le gouvernement met la France en danger avec sa trajectoire budgétaire. Il veut réduire "l'hyperadministration" qui coûterait 80 milliards par an selon lui.
Valérie Hayer (Renaissance) défend la nécessité de réduire l'endettement tout en permettant l'investissement, via des discussions État par État. Elle n'exclut pas un endettement européen commun.
Marie Toussaint (EELV) propose un "ISF climatique" au niveau européen qui rapporterait 200 milliards, une taxation des profits des entreprises pétrolières et gazières et la fin des exonérations sur le kérosène.
Manon Aubry (LFI) veut aussi taxer les "super-profits" et les plus riches qui polluent le plus. Elle refuse que ce soient les plus pauvres qui paient via une hausse de la TVA.
Marion Maréchal (Reconquête) veut des mesures d'économies structurelles de l'État (audiovisuel public, administrations...) avant de toucher au social.
Clivages :
Entre une droite et une extrême-droite qui veulent réduire les dépenses publiques et les impôts et une gauche qui veut taxer les riches et les multinationales.
Sur les règles budgétaires européennes, critiquées à gauche, défendues par la droite et la majorité.
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Ce thème a plutôt profité à la droite et à l'extrême-droite qui apparaissent comme les défenseurs du pouvoir d'achat face à une gauche taxatrice. Mais la gauche pointe les inégalités.
#3 La transition écologique et énergétique
François-Xavier Bellamy (LR) défend le nucléaire face au charbon et critique le modèle allemand. Il veut une neutralité technologique et analyser le cycle de vie des solutions (ex: voitures électriques).
Clément Beaune (Renaissance) défend un grand plan d'investissement européen pour la transition, sur le modèle de ce qui a été fait pour le Covid, via une dette commune.
Manon Aubry (LFI) veut taxer les "super-profits" et les plus riches qui polluent le plus, plutôt que les plus pauvres via la TVA. Elle demande d'arrêter de financer les énergies fossiles.
Marie Toussaint (EELV) veut fixer un "plafond environnemental" à l'Europe en respectant les limites planétaires.
Clivages :
Entre ceux qui veulent accélérer la transition écologique quitte à contraindre (gauche, écologistes) et ceux qui veulent la ralentir au nom de la croissance (droite, extrême-droite).
Sur la place du nucléaire dans le mix énergétique futur.
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Ce thème a plutôt profité à la gauche et aux écologistes qui apparaissent comme les plus volontaristes sur la transition écologique. La majorité présidentielle est critiquée pour son manque d'ambition.
En conclusion
Les thèmes économiques et migratoires semblent avoir davantage profité à la droite et à l'extrême-droite cette semaine.
La gauche et les écologistes marquent des points sur la transition écologique.
La majorité peine à imposer son récit sur ces sujets clivants.
GenAI
Article rédigé sous supervision éditoriale avec des outils d'Intelligence Artificielle Générative.
Les candidats d'opposition dénoncent une privatisation des moyens de l'État, un bilan décevant et un manque d'ambition sur les questions sociales et écologiques.
