
😀 Les invités ce matin
🟠 Guillaume Kasbarian, député Renaissance
🔵 David Lisnard, maire, prés. AMF
🔵 Laurent Wauquiez, député LR
🔵 Jean-François Copé, maire LR
⚫ Sébastien Chenu, député RN
⚪ Jean-Pascal Beaufret, ex-IGF
⚪ Valérie Masson-Delmotte, Olivier Berné, Alain Fischer, scientifiques
⚪ Nicolas Tenzer, expert géostratégie
⚪ Corentin Sellin, enseignant
📣 PR
🇫🇷 Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce soir à 20h, dans un contexte de crise internationale.
🌈 Ambiance du jour
🇫🇷 L'heure de vérité
La crise internationale qui se profile exige désormais une réponse forte de la France et de l'Europe.
L'Ukraine au bord du précipice.
- L'acculement de l'Ukraine par la Russie, aggravé par le désengagement américain, place l'Europe face à ses responsabilités historiques.
- Comme l'explique Nicolas Tenzer, « si l'Ukraine tombe, la Russie va se réarmer de manière massive, et l'ampleur de son armement n'est pas uniquement destinée à poursuivre ses opérations ukrainiennes, mais à aller beaucoup plus loin ».
- Le président Macron devra ce soir clarifier jusqu'où la France est prête à aller pour soutenir Kiev.
Le retour de l'Amérique isolationniste.
- Donald Trump, avec sa doctrine « America First », bouleverse l'ordre mondial établi depuis 1945. Selon Corentin Sellin, « sa boussole, c'est de revenir à une politique extérieure des États-Unis qui a existé avant 1914 ».
- Les propos de son vice-président sur les « soldats de pays qui n'ont pas fait la guerre depuis 30 ou 40 ans » ont été perçus comme une attaque directe contre les Européens.
- Face à cette nouvelle donne, Emmanuel Macron devra redéfinir la relation transatlantique.
L'effort de guerre européen en question.
- La présidente de la Commission européenne propose 800 milliards d'investissements militaires. David Lisnard affirme qu'« on sorte d'un système qui fait que plus on dépense d'argent public, moins il y a d'argent pour la justice, l'armée et le régalien ».
- Jean-Pascal Beaufret révèle que « sur les 60 milliards pour le budget du ministère des Armées, 10 milliards ne servent absolument pas à nous défendre ».
- Le président devra clarifier comment la France financera son effort de défense.
La science sous attaque.
- La crise n'est pas que militaire. Valérie Masson-Delmotte et ses collègues alertent sur « des attaques sans précédent aux États-Unis, menaçant l'un des piliers de la démocratie, la liberté académique et scientifique ».
- L'Europe doit s'affirmer comme un sanctuaire pour la recherche et l'innovation face à l'obscurantisme qui gagne du terrain.
Ce soir, Emmanuel Macron ne devra pas seulement annoncer des mesures, mais incarner une vision pour une Europe capable de défendre ses intérêts, ses valeurs et sa souveraineté dans un monde qui bascule dans l'inconnu
🎙️ Politiques
🟠 Au milieu
🎙️ Guillaume Kasbarian veut faciliter l'ouverture de bistrots dans les communes rurales avec une loi sur les licences 4 - sur RMC
- "L'objectif, c'est de remettre de la vie dans les villages. Vous savez que dans beaucoup de petites communes, le dernier commerce a fermé depuis belle lurette. Et vous n'avez aujourd'hui pas un seul commerce, et pas un seul café, pas un seul bistrot."
Création de nouvelles licences 4 dans les communes de moins de 3500 habitants
- "Dans une commune de moins de 3500 habitants, où il n'y a rien, pas un seul café, pas un seul bistrot, on réautorise la possibilité d'avoir une licence 4, qui vous permet de vendre de l'alcool de plus de 18 degrés. On le fait dans les petites communes rurales, et on le fait dans des endroits où il n'y a strictement rien aujourd'hui."
La proposition de loi vise à lever un obstacle administratif majeur
- "Aujourd'hui, il y a une règle un peu absurde qui vous empêche d'avoir une licence 4 nouvelle. Puisqu'il est interdit de créer une nouvelle licence 4. Il faut obtenir un transfert, ce qui n'est pas systématique, ce qui prend du temps, ce qui n'est pas courant."
Le député rejette l'argument de l'alcoolisme avancé par LFI
- "Ce n'est pas vrai. Ils vont au supermarché, ils consomment une bouteille qui est d'ailleurs moins chère que quand ils vont dans un bar ou dans un café et ils la consomment chez eux, à la maison, sans aucun contrôle, sans aucune sociabilité. Donc prétendre qu'on va lutter contre l'alcoolisme en fermant des bars et des cafés, je trouve ça assez fallacieux comme argument."
🔵 À droite
🎙️ Laurent Wauquiez défend son projet de "rupture" et sa stratégie pour la présidence des LR face à Bruno Retailleau - sur RTL
- "Je ne crois pas qu'on puisse faire exister une parole de la droite forte et indépendante en étant au gouvernement. Ce que je veux faire, c'est faire émerger une nouvelle génération. Parce que je pense que c'est la responsabilité d'une nouvelle génération de porter ce projet de rupture."
Le candidat à la présidence de LR prône une complémentarité avec les ministres LR
- "Quand je dis qu'on doit être complémentaire, le ministre de l'Intérieur ne peut pas dire certaines choses. Moi je peux les dire et demain comme président des Républicains, je pourrais les dire. Oui il y a des ministres, ils ont des contraintes, oui c'est très difficile pour eux d'avoir des résultats. Raison de plus pour avoir une parole à l'extérieur de la droite, qu'elle puisse être plus libre."
Sur l'Algérie, le député veut dénoncer l'accord de 1968
- "Pendant combien de temps on va accepter de se faire piétiner ? Le comportement et les choix d'Emmanuel Macron sont incompréhensibles sur l'Algérie. Je lui demande de prendre ses responsabilités et de dénoncer l'accord de 1968. On n'a pas besoin d'une renégociation, on a besoin d'une dénonciation de cet accord."
Face à l'Ukraine acculée, Wauquiez appelle l'Europe à faire contrepoids
- "On voit bien ce qui est en train de se jouer. En fait, on a un Zelensky qui est acculé, dos au mur. Et donc, le risque, c'est qu'on lui impose une paix qui dépasse l'Ukraine. Le devoir de l'Europe, c'est de faire un contrepoids pour faire en sorte que ce soit un cessez-le-feu et un traité de paix qui préserve l'intégrité de l'Ukraine."
🎙️ David Lisnard critique "le théâtre politique" et appelle à réduire les dépenses sociales pour financer l'armée - sur TF1
- "Je découvre avec vous cette prise de parole, une de plus, j'ai envie de dire. Moi, ce qui m'intéresse, c'est surtout qu'on sorte du théâtre, du théâtre au drame et des postures dans lesquelles on est. La situation, elle est incertaine depuis des années."
Pour financer l'armée, le maire LR prône une réduction des dépenses sociales
- "Ce que j'essaie de porter avec Nouvelle Énergie, c'est qu'on sorte d'un système qui fait que plus on dépense d'argent public, moins il y a d'argent pour la justice, l'armée et le régalien. C'est un paradoxe, mais qui a été vérifié partout dans le monde. Plus l'État s'occupe de ce qu'il ne le regarde pas, et ça continue, moins on peut financer l'essentiel."
David Lisnard appelle à un rapport de force avec l'Algérie
- "La France et l'Algérie doivent écrire un avenir commun. Mais aujourd'hui, nous avons les moyens de nous faire respecter par l'Algérie. Fermeture de consulat, si on fermait deux ou trois consulats dans un pays, je crois qu'il y a 18 consulats en France, ça adressait un signe très fort."
Le maire de Cannes soutient Bruno Retailleau pour la présidence des LR
- "Ce que propose Bruno Retailleau est pertinent et je pense doit être appliqué. Moi je respecte l'Algérie comme un État indépendant, ils l'ont conquis, bravo à eux, mais on doit être respecté comme un État nouveau aussi souverain."
🎙️ Jean-François Copé soutient Bruno Retailleau pour la présidence LR et alerte sur la dépendance européenne - sur Europe 1/CNEWS
- "Nous sommes dans une situation tellement grave que si on élit à la tête de LR Bruno Retailleau, ça veut dire qu'on a une personnalité qui est capable d'incarner une alternance. La seule chose qui m'intéresse, c'est de sauver notre pays. Elle ne peut être sauvée que par une politique de droite et de rétablissement de l'ordre."
Sur l'affaire Nahel, le maire de Meaux défend la présomption d'innocence du policier
- "Je comprends évidemment l'émotion des policiers, comment ne pas partager cette inquiétude par rapport au risque d'instrumentalisation d'une décision du parquet. Les propos des députés d'extrême-gauche sont, comme d'habitude, indignes. Ce sont des gens qui ont une vision de l'état de droit à géométrie variable."
Copé s'oppose à l'européanisation de la dissuasion nucléaire française
- "Il n'est pas question d'européaniser la dissuasion nucléaire, il est question simplement d'élargir le bouclier nucléaire que nous sommes capables de faire. Évidemment que c'est le président de la République française qui garde la maîtrise du bouton."
L'ancien ministre dénonce la triple dépendance européenne
- "Nous avons une triple dépendance aujourd'hui, une dépendance énergétique avec la Russie, une dépendance économique avec la Chine et une dépendance militaire avec les États-Unis. Donc tout est à reconstruire."
⚫ À droite droite
🎙️ Sébastien Chenu confirme le ticket Le Pen-Bardella pour 2027 - sur Sud Radio
- "La réalité, c'est que nous sommes très clairs dans ce que nous proposons aux Français. C'est Marine Le Pen à l'Elysée, Jordan Bardella à Matignon. L'un et l'autre se préparent. L'un et l'autre préparent une proposition politique aux Français pour créer la grande alternance populaire dont nous avons besoin."
Le vice-président du RN défend l'écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie
- "Je ne veux pas une distinction. Je veux qu'on le protège, qu'on le sorte de prison. Boalem Sansal, c'est l'honneur de la France. C'est un immense écrivain, c'est un de nos compatriotes. Il est français. Il se bat contre l'islamisme, contre tous les obscurantismes. Et aujourd'hui, il est emprisonné en Algérie, sans aucune raison."
Chenu critique Bruno Retailleau sur sa gestion des relations avec l'Algérie
- "Bruno Retailleau parle beaucoup. Il perd tous les arbitrages. Quand vous vous mettez dans la situation où vous parlez beaucoup, vous ne pouvez pas obtenir de résultats parce que vous n'avez pas les mains libres, parce que vous êtes sous la tutelle de Macron, à un moment, il faut partir si vous ne pouvez pas mener la politique à laquelle vous croyez."
Sur Trump et l'Ukraine, le député prône une position pragmatique
- "Trump défend ses intérêts. J'aimerais qu'on comprenne ça. Si on imagine que Trump est un allié qui va défendre les intérêts français et européens, on se met le doigt dans l'œil. Les États-Unis sont un allié, à la tête duquel Trump défend les intérêts des Américains. Il faut être exigeant, parce qu'on a le droit d'être exigeant vis-à-vis de ses alliés."
🇺🇸 Trump II
🔎 Les scientifiques Valérie Masson-Delmotte, Olivier Berné et Alain Fischer alertent sur le démantèlement de la recherche américaine - sur France Inter
- "Ses recherches, c'est pour améliorer les prévisions des vagues de chaleur ou des pluies intenses, donc pour permettre à la société d'être mieux préparée. Son travail a pris fin de manière inattendue et brutale, il a été licencié" témoigne Valérie Masson-Delmotte, évoquant le cas d'un chercheur de l'ANOA.
Des licenciements massifs dans les institutions scientifiques
- "En quelques deux semaines, 1100 employés, c'est 6% des effectifs à Bethesda, là où il y a le centre du NIH, ont été virés" explique Alain Fischer, qui qualifie la situation d'"inattendue. Jamais j'aurais pensé voir ça dans ma vie."
Une censure idéologique qui touche la recherche
- "C'est une forme d'obscurantisme technophile. Donc la technologie, quand ça permet d'acquérir du pouvoir, d'être rémunératrice, on l'apprend. Et puis les constats scientifiques, les savoirs scientifiques qui dérangent, on les rejette" analyse Valérie Masson-Delmotte.
Un appel à la mobilisation européenne
- "L'Europe a un rôle à jouer de renouer avec sa tradition humaniste des Lumières pour essayer de proposer une vision alternative fondée sur le savoir" souligne Olivier Berné, qui appelle à une journée de mobilisation le 7 mars, avec un rassemblement à Paris à 13h30 à Jussieu.
🔎 Corentin Sellin analyse le retour d'une "Amérique isolationniste" sous Trump - sur Franceinfo
L'historien voit un parallèle avec l'America First des années 1940
- "Il y a ceux qu'on appelait à l'époque America First, tiens, tiens, tiens, comme Trump aujourd'hui, qui s'étaient opposés à lui [Roosevelt] en 1940, derrière, par exemple, le fameux aviateur Charles Lindbergh, et qui disaient 'Non, non, nous, ça ne nous intéresse pas. Et puis finalement, on peut peut-être négocier avec Hitler.'"
Une rupture avec la vision rooseveltienne de l'Amérique
- "Il y a 80 ans, Franklin Roosevelt a changé la politique extérieure américaine en venant à l'aide des Européens en 1940, attaqués par le nazisme, en disant 'ne croyons pas qu'un océan nous sépare'. Trump, il dit exactement l'inverse, il dit 'un océan nous sépare, nous sommes protégés, que les Européens se débrouillent.'"
Trump revient à une politique étrangère d'avant 1914
- "Sa boussole, c'est de revenir à une politique extérieure des États-Unis qui a existé, dans un contexte mondial différent, mais il y a plus d'un siècle, avant 1914. C'est-à-dire des États-Unis qui avaient pour vocation de dominer le continent américain."
Une transformation profonde du parti républicain
- "Aujourd'hui, on a un homme qui a complètement transformé le parti républicain, qui en a chassé quasiment tous ceux qui lui étaient hostiles. Et ce parti républicain, aujourd'hui, il est national conservateur [...] Il n'est plus du tout interventionniste comme celui de Reagan."
🌏 Géopolitique
🌏 Nicolas Tenzer appelle à un effort de guerre et un investissement massif dans la défense européenne - sur BFMTV/RMC
- "Il y a la mobilisation de l'épargne qui existe. Il faut dire qu'on n'est pas en train de piquer l'argent des Français. C'est au contraire une épargne qui va rapporter. Si on fait véritablement un effort de guerre sérieux, l'atout pour l'Europe, pour la France notamment, va être considérable."
Il prône un investissement massif dans la technologie militaire
- "Investir massivement dans la défense, dans la technologie, comme l'ont fait les États-Unis avec leur agence de financement de la défense et de recherche pour la défense, la DARPA, en 1960. Ça a eu des conséquences considérables sur la primauté technologique américaine. L'Europe, rappelez-vous le rapport Draghi qui pointait les retards que nous avions en matière de technologie, d'innovation."
Sur la menace russe, Tenzer appelle à la vigilance
- "Cette inquiétude est fondée parce que la menace russe est absolument réelle. Il est parfaitement clair que si l'Ukraine tombe, ou tombe même partiellement, s'il y a cet accord de paix sans que la Russie soit défaite, la Russie va se réarmer de manière massive."
L'expert souligne la nécessité d'une Europe forte face aux États-Unis
- "Oui, aujourd'hui c'est une réalité. Est-ce que demain ça la seule sera ? C'est la question qui se pose. Est-ce qu'on peut imaginer une OTAN sans les États-Unis ? Ma réponse est clairement oui. Ça va être beaucoup plus difficile. Il faudra complètement réorganiser."
💡 Éditos politiques
☕ Au menu des éditorialistes politiques ce matin :
💡 Faut-il saisir les avoirs russes ? - Patrick Cohen sur France Inter
- L'Europe hésite à confisquer 209 milliards d'euros d'avoirs russes gelés, malgré les encouragements américains.
- La position européenne évolue avec l'abandon américain de l'Ukraine et la montée des pressions internes.
- L'argument juridique du gouvernement français contre la saisie paraît fragile face à la réalité géopolitique.
- "Le sujet des avoirs russes est bien plus politique que juridique [...] il n'est pas interdit d'être un peu roubleur"
💡 Le grand virage allemand - Jean Leymarie sur France Culture
- L'Allemagne annonce un plan d'investissement massif pour sa défense et ses infrastructures.
- Berlin rompt avec des décennies d'orthodoxie budgétaire en adoptant un "quoi qu'il en coûte" à l'allemande.
- Cette décision aura des répercussions majeures sur l'équilibre européen et les relations franco-allemandes.
- "Il y a des décennies où il ne se passe rien. Et il y a des semaines où il se passe des décennies, nous y sommes"
💡 L'Europe se réarme - Vincent Trémolet de Villiers sur Europe 1
- Ursula von der Leyen annonce un plan de 800 milliards d'euros pour la défense européenne.
- Cette initiative marque un tournant dans la politique de défense commune européenne.
- Le projet "Réarmer l'Europe" représente une réponse aux menaces géopolitiques croissantes.
- "L'Europe prend enfin conscience de la nécessité d'assurer sa propre défense"
💡 Le dilemme de Zelensky - Etienne Gernelle sur RTL
- Le président ukrainien accepte les conditions américaines malgré leur caractère inacceptable.
- Trump pratique une forme d'extorsion sur une démocratie menacée.
- La survie de l'Ukraine dépend de ce compromis difficile mais nécessaire.
- "C'est de l'extorsion pratiquée sur une courageuse démocratie menacée de disparition par une dictature"
💡 Les fractures françaises sur l'Ukraine - Renaud Dely sur France Info
- Le débat français sur l'Ukraine révèle des divisions profondes sur la politique étrangère.
- Le RN et LFI s'opposent à la position majoritaire pro-ukrainienne.
- La responsabilité de Moscou est différemment interprétée selon les camps politiques.
- "Si la Russie arrête de se battre, il n'y a plus de guerre. Si l'Ukraine arrête de se battre, il n'y a plus d'Ukraine"
💡 Le portrait nuancé de Jean-Louis Debré - Guillaume Tabard sur Radio Classique
- Jean-Louis Debré incarne une dynastie politique française unique, des Debré qui ont marqué la Ve République de génération en génération.
- Son parcours illustre une évolution politique complexe, du ministre de l'Intérieur "musclé" au président du Conseil constitutionnel soucieux des droits.
- Sa relation privilégiée avec Jacques Chirac, durant 50 ans, témoigne d'une fidélité rare en politique française.
- “Jean-Louis Debré ne s'était jamais départi d'un regard amusé, mais pas désabusé, sur ses pairs en politique. Et c'est aussi cela, finalement, qui le rendait attachant"
💡 Éditos éco
💡 La force comme arme économique - Dominique Seux sur France Inter
- Trump utilise une stratégie de force pure dans sa politique économique, à l'opposé de l'approche incitative de Biden.
- Les droits de douane à 25% sur les produits canadiens et mexicains atteignent un niveau historique depuis 1943.
- Cette politique de force commence à porter ses fruits avec le rapatriement de certaines productions sur le sol américain.
- "La force, Trump l'utilise pour amégrer l'État et c'est très violent. Et là, l'opinion le suit"
💡 La guerre commerciale s'intensifie - François Vidal sur Radio Classique
- Les marchés financiers plongent suite aux représailles du Canada, du Mexique et de la Chine contre Trump.
- Wall Street efface ses gains post-élection, signalant un possible tournant dans la présidence Trump.
- L'économie réelle commence à ressentir les effets négatifs de cette escalade protectionniste.
- "Wall Street, c'est le baromètre du moral des Américains. Sa baisse n'est donc jamais une bonne nouvelle pour le président en place"
💡 La responsabilisation des patients - Olivier Babeau sur Europe 1
- La censure de la "taxe lapin" pose la question de la responsabilité des patients.
- Le système de santé souffre d'un manque de responsabilisation des usagers.
- La gratuité apparente masque un coût réel pour la société.
- "La première des solidarités, c'est de ne pas gâcher le service de santé"
🔎 Focus
🔎 Jean-Pascal Beaufret dénonce le manque de transparence sur le déficit des retraites - sur Radio Classique
L'ancien inspecteur des Finances pointe un déficit massif des retraites
- "Dans les 1700 milliards, vous avez 400 milliards de retraites. Dans les 1530 milliards de recettes, vous avez 320 milliards de recettes pour les retraites. La différence entre 400 et 320, ça fait bien 80. Donc le déficit des retraites, c'est la moitié du déficit total."
Il critique la présentation des comptes publics
- "Notre système de comptabilisation des choses, notre système de compte public est absurde. Je dirais la même chose pour l'éducation nationale. On dit qu'un élève en France coûte 8600 euros par an à l'État. Dans les 8600 euros par an, il y a 1500 euros de subvention aux retraites."
Sur le budget militaire, il dénonce un trompe-l'œil
- "On dépense par an environ 60 milliards pour le budget du ministère des Armées [...] il y a 10 milliards qui ne servent absolument pas à nous défendre, qui servent à la subvention aux retraites des anciens militaires."
Il prône une réforme inspirée du modèle allemand
- "Faisons comme les Allemands. Qu'est-ce que font les Allemands ? Ils donnent l'inflation aux retraites chaque année, mais ils enlèvent de ce taux d'inflation le nombre de retraités en plus. Ça s'appelle un coefficient de soutenabilité."
〽️ Chiffres des invités
- L'effort de guerre pourrait nécessiter 800 milliards d'euros immédiatement (Nicolas Tenzer sur BFMTV/RMC).
- Les dépenses publiques totales en France en 2024 s'élèvent à 1 700 milliards d'euros, avec des recettes de 1 530 milliards d'euros (Jean-Pascal Beaufret sur Radio Classique).
- Le déficit des retraites en France représente 80 milliards d'euros, soit près de la moitié du déficit total (Jean-Pascal Beaufret sur Radio Classique).
- Les dépenses sociales en France représentent 33% de la richesse produite (David Lisnard sur TF1).
- L'objectif de croissance économique pour renforcer la France est évoqué à 3,5%, avec un potentiel de 5% si les États-Unis s'ajustent (David Lisnard sur TF1).
- La différence de dépenses entre les recettes et les cotisations pour les retraites est de 400 milliards d'euros en dépenses et 320 milliards d'euros en recettes (Jean-Pascal Beaufret sur Radio Classique).
💡Ces chiffres sont rapportés par les invités et n'ont pas été vérifiés de manière indépendante.
Lien vers les sources de la Matinale des Matinales
David Lisnard, maire LR de Cannes et président de l'Association des maires de France (TF1 - 7h40)
Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l'Assemblée nationale (RTL - 7h40)
Jean-François Copé, maire LR de Meaux (Europe 1/CNEWS - 8h10)
Jean-Pascal Beaufret, ancien inspecteur des Finances (Radio Classique - 8h15)
Guillaume Kasbarian, député EPR d'Eure-et-Loir (RMC - 8h15)
Valérie Masson-Delmotte, Olivier Berné et Alain Fischer, scientifiques (France Inter - 8h20)
Nicolas Tenzer, spécialiste des questions géostratégiques (BFMTV/RMC - 8h30)
Sébastien Chenu, vice-président du RN et député du Nord (Sud Radio - 8h30)
Corentin Sellin, enseignant (Franceinfo - 8h30)
Liens vers les éditos
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